Comment se déroule un état des lieux immobilier ?

Comment se déroule un état des lieux immobilier ?

L’état des lieux concerne généralement les logements en location. Cette opération doit se faire avant la remise des clés, le jour de la prise de possession des lieux du locataire. Bien qu’on pense que les logements en location sont tous décents, ils ne sont pas forcément à l’état neuf. L’état des lieux est donc un moyen de connaître les différents détails sur l’ensemble du bien comme le fonctionnement du courant électrique, l’assainissement, etc. Comment se déroule cette opération ? Suivez notre guide pour plus d’informations.

Les différents types d’états des lieux

D’abord, il y a l’état des lieux d’entrée, qui consiste à faire la visite du logement. Le locataire et le propriétaire font le tour de la maison pour déterminer l’état général de cette dernière. C’est le moment où le locataire reçoit les clés pour y emménager. Cette étape est importante pour se préparer en cas de litige. Vous aurez la preuve, grâce à cette opération, que vous offrez un logement décent pour vos futurs locataires. Ensuite, il y a l’état des lieux de sortie qui permet de déterminer les modifications nécessaires par rapport à l’état général du logement et des équipements. L’objectif est de faire un constat rapide pour lister les différents travaux à faire, si nécessaire. Cette étape nécessite l’intervention d’un huissier de la justice puisque le propriétaire a le droit de porter plainte si la maison a subi des dégradations par le locataire. En gros, ce sont des documents indispensables dans un contrat de location.

Le déroulement d’un état des lieux immobilier

D’après la loi, faire un état des lieux est obligatoire. N’empêche, l’absence de ce document n’exclut pas la validation du contrat de location. Le locataire et le propriétaire peuvent se mettre d’accord sur l’état des lieux sans passer par les différentes étapes requises. Mais, si c’est nécessaire, il faut que le document soit signé par les deux parties. Pour rester serein, voici les éléments qui doivent figurer dans le document :

– L’état des lieux choisi.

– La date de l’opération ;

– L’adresse du propriétaire ;

– L’adresse du logement ;

– Le nombre de clés ;

– La description de chaque pièce de la maison ;

– Les noms des deux parties concernées.

Lors du déroulement de l’état des lieux, il faut commencer par le plus simple. Les deux parties viennent dans le logement à louer pour faire un constat. Ils peuvent émettre des commentaires s’ils le veulent. Si l’une des parties ne peut pas y assister, il y a une autre alternative. En effet, il est possible de faire appel à une agence de gestion locative. En effet, un agent immobilier pourra réaliser l’état des lieux. D’après la loi, le locataire ne doit payer que 3 euros par m² et c’est le propriétaire qui s’occupe de payer les coûts de cette intervention. L’autre option consiste à faire appel à un huissier de justice. Il pourra faire l’état des lieux comme un agent immobilier, mais se focalise plus sur le plan juridique. En effet, son intervention offre la possibilité d’appliquer la loi en cas de litige. Dans cette situation, les deux parties peuvent envoyer une lettre au conciliateur ou la commission départementale de conciliation pour fournir des preuves sur certains éléments à réparer. Si les deux parties ne trouvent pas un accord, l’affaire peut continuer au tribunal sous les ordres de la saisine du greffe de tribunal.

Informations nécessaires sur l’état des lieux

Après avoir effectué l’état des lieux d’entrée, le locataire a la possibilité de faire des modifications dans les 10 jours qui suivent l’opération. Toutefois, il doit informer le propriétaire avant de réaliser les travaux nécessaires. Il lui faudra également envoyer une lettre comprenant les détails des dommages, avec les documents qui certifient l’état des lieux auparavant.

Comment choisir un terrain en lotissement : le guide pratique

Comment choisir un terrain en lotissement : le guide pratique

Les opérations immobilières sont des affaires courantes dans les réseaux de professionnels, mais peuvent être « le projet du siècle » pour les particuliers. Vous êtes sur le point de construire la maison de vos rêves, mais vous ne savez pas par où commencer ? Vous souhaitez obtenir plus d’informations avant de poser la première pierre ? Cet article est pour vous. Retrouvez à travers ces quelques lignes, des conseils pour franchir le premier pas : la recherche du terrain.

Pourquoi choisir un terrain en lotissement ?

Un terrain en lotissement est constitué de plusieurs parcelles « prêtes à construire ». Le terrain est borné et viabilisé. Les futurs propriétaires n’auront donc plus besoin de réaliser des travaux de raccordement aux réseaux d’eau potable, de gaz et d’électricité. Le système d’évacuation des eaux usées est également fonctionnel. En investissant dans un terrain en lotissement, soyez certain d’aménager une parcelle entièrement constructible ! Vous serez dispensé des frais d’études de faisabilité du projet, ou encore moins des études d’impact sur l’environnement. Votre seule préoccupation sera le suivi des travaux de construction, allant de la pose des fondations aux finitions. Sachez qu’un terrain en lotissement peut également coûter moins cher qu’une parcelle indépendante (sur terrain non-constructible ou à la suite d’une démolition).

Les critères de choix d’un terrain en lotissement

La première offre qui arrive sous vos yeux n’est pas forcément la bonne. D’autant plus qu’il s’agit pour vous d’un projet de grande envergure, permettez-vous au moins d’avoir l’embarras du choix.

– Le premier critère de choix est le rapport prix-emplacement. Un terrain situé en pleine ville est souvent beaucoup plus cher qu’un terrain en banlieue ou en milieu rural. Faites une comparaison des prix et déclinez les offres qui ne proposent pas de bons rapports prix-emplacement.

– L’accessibilité du terrain est le deuxième critère de choix. Le terrain est-il en bord de la route ou en deuxième plan ? La parcelle que vous avez choisie est-elle située à l’entrée du lotissement ou au beau milieu du puzzle ? L’accessibilité est importante puisqu’elle va déterminer vos habitudes quotidiennes. Une parcelle installée au bord de la route va également vous permettre de réaliser des activités commerciales (magasin, restaurants et autres).

– En troisième place, soyez attentif à l’exposition de la parcelle. Si le lotissement est sur un terrain en pente, n’hésitez pas à choisir la parcelle la plus haute. Cela vous permettra de bénéficier d’une vue imprenable sur le paysage. L’exposition concerne aussi l’orientation de la future construction par rapport à la lumière du jour, au vent, ainsi qu’aux éventuelles nuisances du voisinage.

Comment trouver et choisir un terrain en lotissement ?

Dans le marché immobilier, les demandes ne sont pas proportionnelles aux offres. Il n’est donc pas facile de trouver le terrain qui correspond exactement à toutes vos attentes. Vous devez renoncer à quelques caprices, ne serait-ce que la proximité des magasins, ou encore la vue panoramique dont vous rêvez tant. Pour trouver des lotissements de qualité, référez-vous à un promoteur immobilier ! Ce professionnel est l’intermédiaire le mieux placé pour relier les offres existantes aux demandes. Vous trouverez des courtiers près de chez vous dans les pages jaunes.

Vous souhaitez construire une maison sur un terrain en lotissement en Martinique ? Le GROUPE PHOENIX est le prestataire qu’il vous faut pour mettre le projet sur les rails. Son équipe de promoteurs immobiliers saura vous accompagner dans les étapes de recherche et de négociation du terrain. Vous pouvez aussi lui confier la sélection des entreprises de construction, l’élaboration des documents administratifs et techniques ainsi que la coordination du chantier. Rendez-vous sur son site internet pour obtenir de plus amples informations. Vous pouvez également appeler le GROUPE PHOENIX au 09 70 35 14 48.

Tour d’horizon sur la loi Pinel 2023

Tour d’horizon sur la loi Pinel 2023

À titre d’information, il devient impossible de profiter d’une défiscalisation à taux plein via la loi Pinel à compter de 2023. En effet, les réductions d’impôt diminueront après 2022. Plafonds de ressources et de loyers, nouveaux critères d’éligibilité, changements… Dans cet article, on va tout vous expliquer sur la loi Pinel 2023.

Qu’est-ce que la loi Pinel ?

La loi Pinel 2023 est également connue sous l’appellation de loi Pinel plus ou Super Pinel. Il s’agit d’un dispositif d’investissement locatif permettant de prendre en compte la réduction fiscale lors de l’achat d’un bien ancien rénové ou d’un bien neuf en location. Cette loi a été mise en place par la loi de finances de 2015 et est accessible à tous les français souhaitant favoriser l’investissement immobilier. Cependant, l’investisseur doit impérativement louer son bien pour une durée comprise entre 6 et 12 ans.

Loi Pinel 2023 : quels sont les changements ?

Nous devons nous attendre aux changements apportés à la nouvelle loi Pinel 2023 :

L’application de la RE2020

La loi Pinel plus prend en compte les objectifs de neutralité carbone de 2050. Elle favorise également la construction de lieux d’habitation :

  • Moins énergivores et utilisant des énergies propres ou moins carbonées ;
  • Construits avec des matériaux biosourcés ;
  • Nécessitant moins de climatisation lors de la saison estivale.

En outre, la loi Pinel 2023 propose une réduction d’environ 30 % des besoins en énergies non-fossiles des programmes neufs.

La possession d’un espace extérieur

La loi Pinel 2023 oblige tous les logements à disposer d’un espace extérieur, comme le balcon, le jardin, la terrasse ou encore la loggia. Ce dispositif permet aussi de mettre en place un immobilier plus respectueux de l’environnement et des attentes des locataires.

L’amélioration du parc immobilier

La loi Pinel 2023 permet aussi d’apporter des améliorations sur le parc immobilier français, tout en visant l’optimisation de luminosité naturelle dans les logements, notamment dans les appartements à louer. Mais si le propriétaire souhaite rester éligible à ce dispositif d’investissement locatif, ses biens immobiliers de type T3 (ou 3 pièces) doivent disposer d’une double exposition. Cependant, cette obligation ne concerne pas les logements T2 (ou 2 pièces).

Qu’est-ce qui différencie la loi Pinel 2023 de la loi Pinel classique ?

La loi Pinel actuelle est la loi Pinel 2022 (qui est aussi appelée loi Pinel classique). Celle-ci sera bientôt remplacée par la Super Pinel. Quoi qu’il en soit, ce deux lois vont quand même être appliquées durant au moins 2 ans. La loi Pinel 2023 maintient le même principe des avantages fiscaux que la loi Pinel traditionnelle. En revanche, les conditions d’éligibilité connaîtront de grandes évolutions. Voici quelques-unes :

  • Acquérir une nouvelle résidence avec une excellente performance énergétique ;
  • Tenir compte du respect du seuil 2025 du label RE 2020 ;
  • Acheter un appartement ou une maison se situant dans un quartier classé propriété de la mairie.

Par ailleurs, si vous souhaitez bénéficier de la loi Pinel 23023 ou du pinel 2022, il suffit de connaître la date d’achat de votre bien. Pour votre information, les biens immobiliers acquis avant la fin de l’année 2022 profitent de la loi Pinel classique. En ce qui concerne les ressources locataires et les loyers, ils restent toujours les mêmes.

En somme, l’arrivée de la loi Pinel 2023 va changer la donne de l’investissement locatif. En effet, les taux de défiscalisation vont réduire, ce qui signifie que les investisseurs immobiliers doivent dès maintenant favoriser de nouveaux logements possédant une bien meilleure performance énergétique.

Ils doivent également tenir compte des critères de confort supérieurs. L’idéal est donc d’investir avant l’achat de biens immobiliers avant 2023.

Comment notifier votre locataire d'une augmentation de loyer ?

Comment notifier votre locataire d’une augmentation de loyer ?

Lorsque vous arrivez à la fin d’un bail avec votre locataire, vous pouvez envisager d’augmenter le loyer. Il n’est pas rare que les propriétaires le fassent, et c’est légal dans la plupart des États (sauf si votre État a des règles particulières concernant le montant ou la fréquence de l’augmentation du loyer). En France, la loi autorise la révision à la hausse du loyer, une fois par an, si les clauses du bail le permettent.

Cependant, il y a certains points que vous devez considérer avant d’augmenter le loyer. Lisez ce qui suit pour connaître les meilleures façons d’informer votre locataire de l’augmentation de son loyer, afin qu’il ait le temps de décider s’il va renouveler le contrat de location, ou chercher un autre logement.

Vérifier les lois en vigueur avant d’augmenter le loyer

Avant d’augmenter le loyer d’un locataire, vous devez vous conformer aux lois en vigueur, pour vous assurer que vous suivez une procédure correcte. Votre région peut avoir des recommandations particulières concernant le montant ou la fréquence de l’augmentation du loyer, et le moment où vous devez notifier l’augmentation.

La plupart des États n’ont pas de lois fixant des limites à l’augmentation du loyer, mais ils ont des directives sur la manière dont vous devez informer vos locataires sur une future augmentation de loyer, et du moment propice pour le faire. Certains États exigent que vous donniez à votre locataire un certain délai de préavis avant d’augmenter le loyer, par exemple 30 jours. D’autres États n’ont aucune exigence quant au délai de notification d’une augmentation de loyer à votre locataire.

Appliquer un préavis de 30 jours

Le préavis de 30 jours est la façon la plus courante d’informer un locataire d’une augmentation de loyer imminente. De cette façon, votre locataire a suffisamment de temps pour trouver un nouveau logement s’il le souhaite. Votre locataire doit payer le loyer actuel jusqu’à l’expiration de son bail, mais il peut commencer à chercher un nouveau logement. Dans votre avis, vous devez mentionner le montant de l’augmentation et préciser qu’elle est légale selon les lois de votre État.

Poster ou remettre en main propre une copie du bail mettant en avant l’augmentation du loyer

Si vous voulez prévenir votre locataire d’une éventuelle augmentation de loyer, vous pouvez surligner la partie du bail qui concerne le montant du loyer. Ensuite, vous pouvez remettre en main propre ou poster une copie du bail à votre locataire et surligner la partie concernant le loyer. En procédant ainsi, vous informez votre locataire du montant légal du loyer qu’il doit payer. C’est un bon moyen d’informer votre locataire d’une éventuelle augmentation de loyer, mais ce n’est pas aussi officiel que le préavis de 30 jours.

Conserver les informations sur le locataire

Si vous voulez garder une trace de toutes les informations concernant vos locataires, vous pouvez les stocker dans une base de données informatisée. De cette façon, vous pouvez facilement informer tous vos locataires d’une augmentation de loyer. Vous pouvez créer un formulaire qui comprend les détails de l’augmentation, comme le montant et la date d’entrée en vigueur.

Quels que soient les moyens que vous choisissez pour informer votre locataire d’une éventuelle augmentation de loyer, une lettre de notification est nécessaire. Vous rappelez la date prévue de la révision du loyer, celle où la révision prend effet, et le nouveau montant du loyer. Si c’est possible, citez la clause du contrat de bail qui autorise cette augmentation.

Il serait mieux d’envoyer la lettre par voie postale (par courrier recommandé avec accusé de réception) pour attester qu’ils ont bien reçu la notification.